♦ HISTOIRE DE TAHANUT
Par Winna Izedraten - 28/12/2008réactualisée le 18/08/2009
Source : Les informations sont glanées ça et là auprès des rares villageois qui ont bien voulu nous confier quelques bribes de mémoire. Comme la mémoire humaine est défaillante, ces informations pourraient donc se révéler incomplètes ou erronées.
* Il existe plusieurs homonymes de ce village. En Algérie : Tahanut au nord de Tizi Wezzu entre Makuda et Akεudj et Tahanut près de Tipaza.
Egalement au Maroc : Tahanut dans le Moyen Atlas et dans le Souss.
Ici, il s'agit du village situé à 10 kms environ au sud de Vgayet (Bougie - Bejaïa en Algérie) sur la RN 75. Comme un oiseau niché dans la verdure, au pied du mont Agemun et à deux pas de la rivière Summam ...
- On dit que le village est fondé par Izedraten, un clan (adrum) composé de cinq familles (Hammache, Kerfella, Kessaci, Kessaï et Mendi) issues probablement d'un même ancêtre : Uzedra.
Izedraten, lieu-dit situé à quelques pas sur la colline voisine, est le nom de l'ancien hameau d'où est venu pratiquement l'ensemble des primo-habitants de Tahanut.
Ces derniers représentent la composante la plus importante du village actuel. D'autres familles kabyles venues des alentours (Aït Amar Uyuv, Aït Tamzalt, ... ) et parfois de très loin, les ont rejoint un peu plus tard.
De l'aïeul Uzedra ou bien Zedra, on ne connait pas grand chose.
Quant à Tahanut, on croit savoir que le terme vient du grec 'Hanio', signifiant café ou taverne (à l'époque, une taverne tient aussi lieu d'épicerie). On retrouve aussi ce terme en turc, 'Hane' et en arabe, 'Hanna'.
Selon certains, de mémoire d'homme, il y a toujours eu une 'tahanut' (boutique) qui fait office café-épicerie. Ce qui leur suffirait pour expliquer l'origine de ce nom. En effet, il y a une part de verité dans cette version puisque à l'heure actuelle, on compte un grand nombre de magasins pour une population de taille modeste. Ce qui signifierait que cette tradition perdure.
Pour d'autres, l'origine du nom viendrait du fait qu'il y a toujours eu une forge dans le village que l'on appelle 'Tahanut uhedddad'. Ce qui reste vrai même de nos jours. Cela amène à penser qu'il est fondé par une famille de forgerons. A ce propos, nous savons, de façon certaine et attestée, que le village existait bien avant 1870 puisque des forgerons de Tahanut spécialisés dans la fabrication de fusils, sont allés proposer leur aide à Cheikh Aheddad durant son insurrection contre l'occupant français. Ils y sont restés plus d'une année à fourbir les armes.
Il faut rappeler que Tahanut fait partie de la tribu des Ayt Messεud (ou Bumessεud) formée par la confédération des villages : Iryahen, Avudaw, iγil Uveruaq, Ayt Hamuda, Tahanut-Izedraten, Ayt Smaεel, Ayt Mbarek, averuaq, Mellala, Irezza etc. Son territoire est délimité au nord par la ville de Bougie, à l'est par celle des Ayt Mimun (ou Bimun), au sud-est les Ayt Amar Uyuv et au sud les Ayt Tamzalt. A l'ouest il y a la tribu des Imezzayen et au sud-ouest, celle des Ayt Ayad.
Voici ce que rapporte André Chassignet, un 'soldat-colon' établi à Bougie depuis les premières années de l'occupation française (1836) :
« Le territoire de la tribu des Aït Messaoud s'étend jusqu'au littoral de la baie de Bougie (Vgayet) et sur les deux rives de la Soummam. C'est la dernière tribu établie sur cette rivière. En sortant de cette tribu, on entre dans une grande plaine qui est devant la ville de Bougie. La tribu des Aït Messaoud produit des céréales et du lin ; elle a quelques beaux troupeaux et quelques rûches à miel ; elle a aussi quelques oliviers.
Les habitants des Aït Messaoud fabriquent de la toile et confectionnent les grandes chemises à l'usage des Kabyles.
Cette tribu peut mettre sous les armes cinq cent fantassins et quinze cavaliers.
Le petit village de Mellala situé dans la partie occidentale du territoire des Aït Messaoud, est bâti sur les ruines d'une ville romaine. Au dessous de ce village, on trouve encore les ruines d'un ancien pont sur la Soummam. »
En effet, des ruines romaines enfouies subsistent encore de nos jours dans la plaine (Lutta) de Tahanut aux lieux-dits Taxrivt et tabeliant.
- Du temps de l'occupaton française en Kabylie, en général il n'y avait d'école que lorsqu'il y a une présence humaine française significative (colons, fonctionnaires, etc...).
Bien que ce ne soit pas le cas pour Tahanut, le village peut se targuer d'être le premier à avoir eu son école entre Vgayet (pont de Scalla) et Amizur, le long de la rive droite de la Summam, (24 kms : mesurez bien l'étendue de l'ignorance !).
Et comment ?
Ce sont des villageois éclairés (avec l'aide de familles un peu moins pauvres que les autres) qui sont allés solliciter l'administration française afin de créer une école (Lkulij comme disent certains) pour leurs enfants. 'Analphabètes' mais conscients de leur ignorance, ils savaient combien cela était important. Pour convaincre la réticence de l'Administration, ils avaient proposé de céder à titre grâcieux deux terrains mitoyens bien situés pour installer cette école. Après insistance, on accéda à cette demande.
Et dire que cette école qui existe toujours ne porte ni le nom de ces initiateurs ni celui de ces donateurs ...
- A l'instar de tout village kabyle digne de ce nom, le nôtre possédait aussi une tajmaεt ainsi qu'une place publique (lehbus*). La première, institution de base par excellence dans notre organisation séculière, constituait en quelque sorte la personne morale et la seconde tenait lieu de siège social. C’était comme qui dirait l’Assemblée et l’Agora. Il va sans dire que l’une n’allait pas sans l’autre. Cela est d’autant plus vrai que le terme tajmaεt, mêlant ambiguïté et subtilité, désignerait indistinctement les deux. Ces piliers représentaient aussi nos valeurs.
Bref, tout cela signifiait, du moins pour nous, que notre village n'était pas un vulgaire hameau sans statut. Il avait donc un rang à occuper au sein de la communauté humaine. Cet égard nous procurait une petite fierté que nous caressions secrètement. Ainsi, à l’abri de notre Tajmaεt que nous croyions idoine et éternelle, nous pourrions traverser toutes les tempêtes du temps et vivre notre existence d’hommes libres.
La première (Tajmaεt) avait tenu vaillamment pendant des siècles. Elle a même vaincu et rejeté d’autres systèmes venus d’ailleurs que l’on voulait lui imposer. Mais elle commença à fléchir à l’orée des temps modernes sous les coups de boutoir d’une autre civilisation dont le système, cette fois-ci, était plus élaboré et plus solide. Elle fut contrainte de céder.
Bref, la nôtre tint jusqu'au milieu des années 1960 puis elle s’éclipsa sans laisser de trace dans le marbre de l’histoire, sauf peut-être quelques souvenirs qui s'évanouiront dans l'abîme du temps.
La seconde (la Place publique) que l’on continuait à appeler Tajmaεt, ne pourrait tout de même pas connaître le même sort. Elle subira tout au plus la patine du temps mais elle ne s'envolera pas. Elle survécut quelques années de plus (milieu des années 1970) puis disparut à son tour.
Mais comment diable, une place publique peut-elle disparaître ? En principe cela semble impossible. Oui, mais une fois Tajmaεt disparue, c’était sans compter sur la cupidité des hommes qui aura raison de l’intérêt général.
En fait, cette Place provenait d'un don de terrain(s) que des familles voulaient bien céder à la communauté villageoise. Et selon la coutume locale, celui-ci devient une propriété communautaire (lehbus) ad vitam aeternam. Les donateurs ou leurs descendants ne pourraient et n’oseraient jamais réclamer sa restitution.
Mais un beau jour, un villageois, se sentant peut-être à l'étroit, alla construire un logement sur son terrain situé à la lisière de cette Place. Chemin faisant, inconsciemment ou pas, il dépassa ses limites en rognant la Place d'un bon morceau.
«Ah sacrilège ! On ne peut pas toucher à la Place lehbus.», s'écrièrent les autres villageois.
«Mais non, bonnes gens, je n'ai fait que construire sur nos terres. Que les anges gardiens de ces lieux me maudissent si je mens.» rétorqua le mis en cause.
On s'informa, on débattit et on chercha dans le 'cadastre des mémoires' en vain. Comme notre Qanun (Droit coutumier) kabyle n'a jamais été consigné dans les livres, hélas, on ne pouvait pas condamner quelqu'un sans preuves visibles. L'affaire déboucha alors sur un non lieu.
Mais certains esprits chagrins n'ont pas enterré l'affaire. On rumina dans les chaumières, on s'aboucha, on complota et on revint sur la Place.
Car voilà qu'un autre villageois se souvint que son père avait acheté un bout de terrain qui justement est situé à l’entrée de la Place. Il clama que sa parcelle ne faisait pas partie de la communauté. Là encore, le registre cadastral coutumier resta muet. Alors, fort de son bon droit, le quidam se hâta de bâtir une boutique pour y faire commerce. Cette fois-ci, la Place prit un sérieux coup car le magasin s’y trouva comme un nez au milieu de la figure.
Ainsi, pour soit disant sauver l’honneur, chaque personne pouvant y revendiquer un quelconque arpent se l'est réapproprié sur place.
Et de la Place, il n'y eut plus aucune trace.
Et depuis, sans Agora ni Assemblée, les villageois déboussolés, errèrent et tournèrent en rond pendant un certain temps. Ne sachant plus où communier et craignant de s’égarer, chacun chercha de son côté puis trouva de nouveaux repères pour s’orienter.
Celui-ci, vers le café pour boire sa honte dans un noir et jaser.
Celui-là, vers la mosquée pour laver son cerveau et gagner son salut.
Et l’autre, vers la taverne du coin pour noyer ses remords et oublier.
- Autrefois elle était si petite, un peu à l'écart des habitations, près d'une source et fondue dans le paysage. Elle ne s'appelle ni Sidi Xelwi ni Sidi Melwi mais tout simplement la 'Mosquée de la Source' (Ldjamaε waεwin). Sa modestie, son calme et sa sérénité inspiraient de la sympathie. On aurait dit qu'elle avait une âme. Oui, cette âme bienveillante (laεnaya) des ancêtres protecteurs.
Petite mais l'espace était assez suffisant pour accueillir les quelques fidèles composés des vieillards du village qui la fréquentaient. Les autres adultes vaquaient plutôt à leurs occupations et les jeunes ne la fréquentaient guère, sauf quand ils sont oisifs, alors dans ce cas, ils y vont pour discuter ou bavarder dans le respect du lieu. Il faut dire qu'en ces temps là, la religion ne régentait pas la vie quotidienne des gens. On en mettait un peu dans sa vie mais pas toute sa vie dedans. La prière n'était pas non plus le sport favori.
Avant les années 1980, les mosquées villageoises de la région n'avaient pas de minarets. Leur architecture se fondait dans l'homogénéité de celle du village. Dans la nôtre, il n'y avait ni minaret ni imam et donc pas de prêche. C'était l'islam kabyle quoi : sincère, paisible et un brin superficiel.
Vers le milieu des années 1980, on a commencé à percevoir les effets d'un chamboulement. La population a crû. Une nouvelle génération a poussé. Les signes avant-coureurs de ce qui allait survenir n'étaient pas tellement visibles pour le commun des mortels. C'était plutôt comme une lame de fond sournoise.
D'une part, une école algérienne, forte d'une armée de professeurs d'arabe levantins (égyptiens, syriens, irakiens, etc...), peu ouverts sur le monde hormis le leur (le moyen-orient arabe). Elle pétrira, moulera et livrera en quelques années une première fournée d'esprits bien trempés dans le bain arabo-islamique.
D'autre part, dans une Algérie close et repliée sur elle-même : une seule radio, un seul journal, une télé unique qui martèlent sans cesse durant plus d'une décennie 'les valeurs et les constantes nationales' (patrie, unité nationale, islam, arabité) finiront par s'imposer et gagner sur le terrain.
L'Etat s'occupa de nos villages, non pas sur le plan temporel et du progrès - nous ne perdrions rien à attendre - mais sur le plan spirituel pour sauver nos âmes païennes. Il nous envoya des imams qu'il rémunère. Les mosquées s'agrandirent et eurent des minarets comme par enchantement et le dimanche a cédé la place au vendredi.
Chacun accusa le coup à sa manière. Certains y trouvèrent du service et montrèrent avec zèle et ostentation qu'ils sont plus musulmans que jamais. D'autres, le gros du lot, la majorité silencieuse, accablée par les difficultés et les soucis de ce bas monde, s'en accomoda sans rien dire avec la plus triste résignation et puis ... les derniers, une poignée, tenta vaille que vaille de rester elle-même, singulière, bien qu'au fond elle savait que le combat était trop inégal et l'issue incertaine.
Et depuis, du haut de ces minarets flanqués de haut-parleurs dirigés aux quatre points cardinaux, cinq fois par jour, parfois six, tout le long de l'année, tout au long de la vie, ponctuels, infatigables et acharnés, on les entendra hurler à crever les tympans l'appel à la prière ...
Commentaires : 08
tahanouts est appelé anciennement aouin , quant à izedrathen , il s'étend au dessus d'ighzer mequer jusqu'a ath amr ou ali , quant aux familles anciennes , d’après mes recherches il n'y a que les kessai ( kessassi ) et hammache qui sont de ce village , quant aux autres familles notamment les brahmi et les mendi , ils sont originaires pour les premiers d'ait amrouyoub , et les seconds d' iberbachen , au meme titre d'ailleurs que les ziani de tala -hamza , il est utile aussi de savoir que aouin ( tahanouts ) a vu naitre la premiere école de la région en 1956 , tout comme elle a abrité le fameux pc du lieutenant aicha , il parait même qu'une famille bien connue de ce village est de confession judaïque et elle le revendique haut et fort il n'y a pas si longtemps , on raconte aussi que d'autres familles sont des ath bouaissi ( région de sahel )
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bonjour tous le monde.sa fais très plaisir de voire un village qui a son propre site mais le petit problème que j'ai eu ces le nom de se village;je le conne su le nom de TAHANOUTS pas tahanut. bonne continuation 'tenez nous des nouvelles de se village'.
Réponse : de l'équipe.
Salut bylka, il n'y a aucun problème concernant le nom du village. TAHANOUTS est transcrit à la française alors que TAHANUT est tout simplement en kabyle.
Fixé ?
pardon j'ai bien lu l'histoire de ce village moi qui est un résidant de ce dernier, je dirai que le village de Tahanout qui est fondé par des familles bien connues parmi ces dernières ( hammache, khrfellah, kessassi, brahmi, zaidi, hammoum et kaci) sachant que le village tahanout est composé aussi de certaines familles arrivants de d'autres régions comme par exemple Mendi qui sont de Barbacha d'origine , Saibi qui sont de Ait amrouyoub et d'autres sans cité les noms. Revenant a l'origine du terme Izedrathene ça revient au premier arrivé dans cette région qui s'appelait Ouzedra l'un des grand parents du village. Aussi pour le terme Tahanout a mon frere c'est dû au premier fourgerant ' dda mouhand aheddad ' de la commune de Tala hamza
Réponse : de l'équipe de Tahanut.Izedraten
Cher izedra, merci pour votre commentaire pertinent.
Ce site a pour but d'informer mais aussi et surtout de susciter la curiosité des habitants de Tahanut pour les faire réagir sur tout ce qui touche la vie de leur village.
Les informations que vous donnez sont intéressantes mais pas exploitables car elles manquent de détails et de précision. Comme il s'agit de l'Histoire et non pas de petites histoires, il faut être rigoureux dans l'écriture de celle-ci.
Nous aurions souhaité savoir qui est ce 'dda Mouhand aheddad' de la Cne de Tala Hamza.
Selon nos sources :
- les Brahmi sont originaires des Aït Amr Uyuv.
- Même si les Mendi sont aussi appelés Imherbachen, cela ne veut pas dire qu'ils sont originaires de Barbacha.
- les Hammoum sont originaires des Ayt Smaεel.
Veuillez nous donner quelques renseignements sur vos sources et fournir plus de détails.
En tous cas, bravo, c'est avec des gens comme vous que l'Histoire avancera.
Bien à vous.
salut tout le monde,tout d'abord je veut remercier le fondateur de se site . je suis tres ravie de voir mon village sur un site internet et comme ça on pourra mieux le découvrir.
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Tout d'abord nous remersions ce qui a particeper de pris ou de loin à la réalisation de ce trésor et d'histoir en particulier Monsieur foudil comme dit le proverbe ( un peuple sans histoire est n'est plus un peuple),(l'histoir et la cervelle des peuples),j'exorte tous ce qui connais un peu d'histoir sur tahanut qu'ils participe à l'enrechissement de ce site .thanmirth
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A Ith Muhli, dans les environs du village de tichy (eh oui, il y en a pas que tichy (sur mer), (à creuser), on désigne l'emplacement de ruines romaines (vandalisées) par Akhriv n tsrumith. Pas loin de là, un lieu dit est désigné par le mot Thizi n Maldona. Une de ces saintes (et saints) de l'époque chrétienne ? Le Donatisme, certainement, a laissé des trace profondes : toponymie, us, rituel, morale, façon d'appréhender l'existence...
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Objet : Azul si Stockholm
Azul;
Je viens de visiter votre site et je l'ai trouvé vraiment bien. En tout cas c'est une trés bonne initiative! Et je vous souhaite beaucoup de courage et une bonne continuation.
J'aimerai bien savoir qui est la personne ou les personnes qui y sont deriere!
Tannemirth.
Mazigh Kessai
Enfant du village
Réponse : de l'équipe de Tahanut.Izedraten
Bienvenu chez nous, chez vous.
Peu importe qui est derrière ce site. Nous sommes maintenant devant les yeux du monde. Cela fera peut-être sortir Tahanut et ses environs de l'anonymat et ses habitants du sommeil.
Tanmirt a gmatneγ Maziγ.
Je viens de decouvrir votre site et je ous encourage à l'enrichir d'avantage puisque à travers tahanout c toute talahamza qui est mise en avant.... je veux juste savoire c koi 'IZEDRATEN' sa signification et son origine...bonne chance à tous!
Azedine la pègre.
Réponse : de l'équipe de Tahanut.Izedraten
Merci Azedine pour tes encouragements. En effet, ce site est dédié à Tahanut mais aussi à toute la commune de Tala Hamza.
A vous donc de réagir en envoyant commentaires et infos que nous mettrons en ligne avec plaisir.
♦ Un villageois à l'honneur.
Par Winna Izedraten - 04/09/2009Le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie est heureux de recevoir son agrément en Suède. Des Kabyles qui vivent depuis longtemps dans ce pays nordique et qui avaient déjà tous milité au sein du Mouvement Culturel Berbère (MCB) et pour certains d’entre eux au sein de l’un ou l’autre des partis politiques kabyles, tout en ayant soutenu le mouvement des Archs durant le Printemps Noir, se sont rapprochés du MAK depuis sa création.
C’est ainsi qu’ils avaient déjà invité le Porte-parole du MAK dès mai 2003 pour une conférence à Stokholm.
L’année dernière, ce sont eux qui ont pris en charge les frais des soins d’un blessé du printemps noir qui n’a pas pu bénéficier d’une prise en charge par l’Algérie qui, en 2001, avait envoyé ce dernier dans un hôpital écossais avec un dossier dans lequel il était présenté comme une victime d’un déraillement de train en Algérie.
Ayant déposé leur dossier d’agrément depuis le printemps dernier, ce n’est que le 25 août 2009 que la décision nous a été notifiée. Son président est M. Mazigh KESSAÏ
Source : communiqué du MAK
Commentaires : 01
Ce Mazigh est quelqu'un de courageux. Même très loin de son pays natal, il n'a pas oublié izoran-is (ses racines). Il fait plus que ça. Il milite pour que son peuple soit reconnu. Je suis fier de lui et un peu moins fier de moi car ici on se laisse aller sans rien dire ni rien faire alors qu'il est plus facile d'oublier quand on est loin des problèmes, en Amérique ou en Europe ... Voilà, c'est des hommes comme lui qui nous manquent beaucoup, avec mes respects pour ceux qui font marcher ce site bien sûr..
J'aimerai que ce monsieur Mazigh écrive quelque chose dans ce site pour nous donner ses opinions. Merci à tous.
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♦ Les dos d'âne qui tuent.
Par Winna Yessalen - 30/08/2009Rassurez-vous, ils ne tuent pas au sens propre mais ils nous tuent à petit feu.
Quoi ?
Les dos d'ânes au village Tahanut (sur la RN 75).
Il y en a deux. Le premier à l'entrée du village et le second au beau mileu du village.
Ces ralentisseurs qu'on appelle plutôt 'dos de chameau'.
De cinq heures du matin à minuit, la circulation n'arrête pas sur cette route. Des camions, des bus et des voitures qui arrivent à une vitesse élevée au niveau de ces dos d'âne, freinent sec en faisant un de ces bruits de tonnerre puis ils repartent en accélérant dans un vrombissement assourdissant.
De quoi vous faire sursauter toutes les cinq minutes, vous donner de la migraine toute la journée et une insomnie à coup sûr la nuit.
Les riverains en sont malades.
Qu'attendent les services concernés pour trouver des solutions à ce problème ?
Un jour, nous péterons les plombs. Nous nous munirons de pelles et de pioches et nous les enlèverons. Et ne dîtes pas qu'on ne vous a pas prévenu !
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a larbaa nat iraten;precisement azouza,il ya 13 dos d'ane plutot dos de chameau sur un parcour de 800 metres ,qui dit mieux
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♦ Attention ! les barbus reviennent.
Par Win ittwalin - 19/08/2009
On les voit surtout à la mosquée de Sidi Lmansur du village Aït Smaεel, à la fin de la prière du rassemblement du vendredi, ces jeunes et moins jeunes de plus en plus nombreux, portant des barbes parfois teintes au henné, habillés en 'qamis' arabo-islamique ou en tenue afghane.
La majorité d'entre-eux n'est pas de ce village. On les voit en moto (à deux) ou en en voiture (en groupe), regagner leurs domiciles vers Vgayet et ailleurs.
Qui sont-ils ? Que viennent t-ils faire spécialement là bas ?
Beaucoup de gens ont dû se poser la question.
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► Répondre♦ ORDURES MENAGERES : Tahanut est une poubelle à ciel ouvert.
Par Win Izedraten - 18/12/2008 - réactualisée le 18/08/2009.Honte à ses habitants et à la Commune de Tala Hamza !
La Commune de Tala Hamza dont dépend Tahanut possède un service de ramassage d'ordures ménagères qui fait son travail comme il peut. Un camion-benne (inapproprié pour le transport d'ordures) passe tous les jours sauf le jeudi mais la situation sur le plan de l'hygiène et de la propreté ne s'est pas améliorée pour autant.Pourquoi ?
Les villageois n'habitant pas près de la route principale ; la seule que le camion peut emprunter ; ne se donnent pas la peine d'y déposer leurs ordures. Alors, chacun les jette dans la nature sans se soucier de ce qu'il en adviendra. Des montagnes d'ordures nauséabondes où viennent paître la nuit venue, sangliers, chacals, chiens errants et rats, font désormais partie du décor et les habitants ne semblent pas s'en inquiéter. La situation sanitaire est des plus déplorable. En fait, elle ne reflète que l'image de ses habitants.
Selon Mr Mendi F., « il ne faut pas pointer du doigt les villageois seulement, la commune a aussi une grande part de responsabilité dans ce 'merdier'. »
Oui, mais rien n'explique le manque de civisme des habitants.
Pourquoi ne se concertent t-ils pas pour trouver des solutions et aller les proposer à la commune ?
* A partir du mois d'août 2009, les services de ramassage d'ordures de Tala Hamza ont décidé de changer l'heure de la collecte. Ils passent désormais à 19 heures.
Etonnante initiative !
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► Répondre♦ L'ASSOCIATION DU VILLAGE : où en est-elle ?
Par Winna Izedraten - 18/12/2008
Elle existe bien sur le papier mais cela suffit-il ?
La mosquée lui sert provisoirement de local mais jusqu'à quand ?
On se pose bien des questions :